السبت، 9 يوليو 2011
الثلاثاء، 5 يوليو 2011
Don Juan aux Enfers
Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine
Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon,
Un sombre mendiant, l'oeil fier comme Antisthène,
D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.
Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes,
Des femmes se tordaient sous le noir firmament,
Et, comme un grand troupeau de victimes offertes,
Derrière lui traînaient un long mugissement.
Sganarelle en riant lui réclamait ses gages,
Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant
Montrait à tous les morts errant sur les rivages
Le fils audacieux qui railla son front blanc.
Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire,
Près de l'époux perfide et qui fut son amant,
Semblait lui réclamer un suprême sourire
Où brillât la douceur de son premier serment.
Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre
Se tenait à la barre et coupait le flot noir;
Mais le calme héros, courbé sur sa rapière,
Regardait le sillage et ne daignait rien voir.
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!
A une Mendiante rousse
Blanche fille aux cheveux roux,
Dont la robe par ses trous
Laisse voir la pauvreté
Et la beauté,
Pour moi, poète chétif,
Ton jeune corps maladif,
Plein de taches de rousseur,
A sa douceur.
Tu portes plus galamment
Qu'une reine de roman
Ses cothurnes de velours
Tes sabots lourds.
Au lieu d'un haillon trop court,
Qu'un superbe habit de cour
Traîne à plis bruyants et longs
Sur tes talons;
En place de bas troués,
Que pour les yeux des roués
Sur ta jambe un poignard d'or
Reluise encor;
Que des noeuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins, radieux
Comme des yeux;
Que pour te déshabiller
Tes bras se fassent prier
Et chassent à coups mutins
Les doigts lutins,
Perles de la plus belle eau,
Sonnets de maître Belleau
Par tes galants mis aux fers
Sans cesse offerts,
Valetaille de rimeurs
Te dédiant leurs primeurs
Et contemplant ton soulier
Sous l'escalier,
Maint page épris du hasard,
Maint seigneur et maint Ronsard
Epieraient pour le déduit
Ton frais réduit!
Tu compterais dans tes lits
Plus de baisers que de lis
Et rangerais sous tes lois
Plus d'un Valois!
- Cependant tu vas gueusant
Quelque vieux débris gisant
Au seuil de quelque Véfour
De carrefour;
Tu vas lorgnant en dessous
Des bijoux de vingt-neuf sous
Dont je ne puis, oh! Pardon!
Te faire don.
Va donc, sans autre ornement,
Parfum, perles, diamant,
Que ta maigre nudité,
O ma beauté!
À une Malabaraise
Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.
Aux pays chauds et bleus où ton Dieu t'a fait naître,
Ta tâche est d'allumer la pipe de ton maître,
De pourvoir les flacons d'eaux fraîches et d'odeurs,
De chasser loin du lit les moustiques rôdeurs,
Et, dès que le matin fait chanter les platanes,
D'acheter au bazar ananas et bananes.
Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus,
Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus;
Et quand descend le soir au manteau d'écarlate,
Tu poses doucement ton corps sur une natte,
Où tes rêves flottants sont pleins de colibris,
Et toujours, comme toi, gracieux et fleuris.
Pourquoi, l'heureuse enfant, veux-tu voir notre France,
Ce pays trop peuplé que fauche la souffrance,
Et, confiant ta vie aux bras forts des marins,
Faire de grands adieux à tes chers tamarins?
Toi, vêtue à moitié de mousselines frêles,
Frissonnante là-bas sous la neige et les grêles,
Comme tu pleurerais tes loisirs doux et francs
Si, le corset brutal emprisonnant tes flancs
Il te fallait glaner ton souper dans nos fanges
Et vendre le parfum de tes charmes étranges,
L'oeil pensif, et suivant, dans nos sales brouillards,
Des cocotiers absents les fantômes épars!
A une Madone
Je veux bâtir pour toi, Madone, ma maîtresse,
Un autel souterrain au fond de ma détresse,
Et creuser dans le coin le plus noir de mon coeur,
Loin du désir mondain et du regard moqueur,
Une niche, d'azur et d'or tout émaillée,
Où tu te dresseras, Statue émerveillée.
Avec mes Vers polis, treillis d'un pur métal
Savamment constellé de rimes de cristal
Je ferai pour ta tête une énorme Couronne;
Et dans ma Jalousie, ô mortelle Madone
Je saurai te tailler un Manteau, de façon
Barbare, roide et lourd, et doublé de soupçon,
Qui, comme une guérite, enfermera tes charmes,
Non de Perles brodé, mais de toutes mes Larmes!
Ta Robe, ce sera mon Désir, frémissant,
Onduleux, mon Désir qui monte et qui descend,
Aux pointes se balance, aux vallons se repose,
Et revêt d'un baiser tout ton corps blanc et rose.
Je te ferai de mon Respect de beaux Souliers
De satin, par tes pieds divins humiliés,
Qui, les emprisonnant dans une molle étreinte,
Comme un moule fidèle en garderont l'empreinte.
Si je ne puis, malgré tout mon art diligent,
Pour Marchepied tailler une Lune d'argent,
Je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles
Sous tes talons, afin que tu foules et railles,
Reine victorieuse et féconde en rachats,
Ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Tu verras mes Pensers, rangés comme les Cierges
Devant l'autel fleuri de la Reine des Vierges,
Etoilant de reflets le plafond peint en bleu,
Te regarder toujours avec des yeux de feu;
Et comme tout en moi te chérit et t'admire,
Tout se fera Benjoin, Encens, Oliban, Myrrhe,
Et sans cesse vers toi, sommet blanc et neigeux,
En Vapeurs montera mon Esprit orageux.
Enfin, pour compléter ton rôle de Marie,
Et pour mêler l'amour avec la barbarie,
Volupté noire! des sept Péchés capitaux,
Bourreau plein de remords, je ferai sept Couteaux
Bien affilés, et comme un jongleur insensible,
Prenant le plus profond de ton amour pour cible,
Je les planterai tous dans ton Coeur pantelant,
Dans ton Coeur sanglotant, dans ton Coeur ruisselant!
A une Dame créole
Au pays parfumé que le soleil caresse,
J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés
Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.
Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse
A dans le cou des airs noblement maniérés;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.
Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,
Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d'orner les antiques manoirs,
Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites
Germer mille sonnets dans le coeur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.
الاثنين، 4 يوليو 2011
أخط احزاني
أركـان غـرفـتـي الـمـظـلـمـه... مــســكــت قـلـمـي لأخــط هــمـومـي وأحـزانـي .... فـإذا بـقـلـمـي يـسـقـط مـنـي ويـهـرب عـنـي فـذهـبـت لـه ... لأسـتـرده ... فـإذا بـه يـهـرب عـنـي وعـن أصــابـع يــدي الـراجـفـه . فـتـعـجـبـت ... وسـألـتـه .. ألا يـا قـلـمـي الـمـسـكـيـن .. أتـهـرب مـنـي .. أم مـن قـدري الـحـزيـن؟؟؟ فـــأجــــابـــنـــي بــصــوت يـعـلـوه الـحـزن والأســى ... ســيـــدتي .. تــعــبــت ... من كــتــابــة مــعــانــاتــك.... ومــعــانــقــة هــمــوم الأخــريــن... إبــتــســمــت. وقــلــت لــه .. يــا قــلــمــي الــحــزيــن .. أنــتــرك جــراحــنــا... وأحــزانــنــا... دون الــبــوح بــهــا ... قـــــــــــــــــــــــال .. إذهــب وبــوح بــمــا فــي أعــمــاق قــلـبــك لإنــســان أعــز لـك مـن الــروح .. بــدلا ً مــن تــعــذيــب نــفــســك .. وتــعــذيــب مــن لــيــس لــه... قــلــب... ولا روح ..... ســألــتــه .... وإذا كــانــت هــذي الــجــراح بــســبــب إنــســان هــو لــي أعــز مــن الــروح ... فــلــمــن أبــــــوح؟؟؟ فــتــجــهــم قــلــمـــي حــيــرة ... وأســقــط بــوجــهــه عــلــي ورقــتــي الـبـيـضــاء ... فــأخــذتــه ... وتــمــلـكـتـه ... وهــو صـامـتـا ً .. فــأعــتــقـدت إنـه قــد رضـخ لـي .. وســيــســاعــدنــي فــي كــتــابــة خــاطــرتــي .. فــإذا بالــحــبــر يــخــرج مــن قــلــمــي مــتــدفــقــا ً ؟؟؟. فــتـعـجـبـت ... ونــظــرت إلــيــه قــائــلا ً... مــاذا تــعــنــي ... قـــال... ســيــدتي ألانــنــي بــــلا قــلــب ولا روح ..؟؟ أتــريــدنــي أن أخــط أحــزان قــلـبــك ولا أبــكــي فــؤادك الــمــجــروح ...؟؟ ......فــمــســكــت قــلــمــي وكــتــبــت..... مــســكــت الــقــلــم لــكــتــابــة هــمــومــي ... فــبــكــي الــقــلــم قــبــل أن تــبــكــي عــيـونى
احبك يا قدري الذي لا يفارقني
قالت لما تحبنى وكيف وجدتنى ومن اين عرفتنى ولماذا انا من كل البنات اخترتنى فاْجبتها انه قدرى وهل املك ان اخالف قدرى فانا مااخترت حبك وهل لمحب فى دنيا الهوى ان يختار فالتساْلى قلبى هذا السؤال فهو الذى احبك قبلى واختارك عنى ومفتون بحبك ولايزال يهواكى فى كل مكان وزمان فقالت برقه وهى تبتسم ويداعبها خجلها الذى كسا وجنتيها لماذا ياقلبه اخترتنى برغم بساطه الجمال فابتسم قلبى وحدثها بصوته الدافئ الولهان انتى عندى اغلى من كل الجمال فمنك تعلمت الحب وسرت بحبك عاشق الترحال وفى عينيك لمست الحنان وعرفت الشوق فى بعدك مع لوعه الحرمان وفى عشقك كتبت الحروف واهديتك الكلمات وسرت عاشقا يعزف قلبه اجمل الالحان انتى عندى جنه يطيب فيها الخلود فى سحرها اغدو اعانق الوجود بل انتى اكثر من هذا بكثير لكن فى حبك يعجز اللسان عن التعبير فقالت فداك عمرى وكيف لا وانت عمرى وكل اهلى واحبابى ولن انساك ياعشقى رغم الصعاب وسيبقى نبضك يجرى فى صدرى حتى اغرد بحبك فى ابعد السموات وقبل ان ارد تساقطت عليا اشعه الشمس فاستيقظت وبعدت عن اجمل الاحلام وخرجت شهقت من صدرى على لحظات من اجمل الاوقات فياليت كل حلم نحلمه نملك فى الحياه ان نصله ولو باصعب الاتمان وداعا يا ملاكى يامن شاركتنى الحلم وودعتنى بلا عنوان
هل للحزن نهاية ؟ مملكة الاحزان
أعلم يا قلبى أنه كان لك حب وقدر وعمر وحلم .. ولكنه أصبح دمعا وألم وجرحا ينزف .. هويته ولم يعطيك سوى الغدر.. عشقته ولم ترى منه سوى الهجر .. آمنته ولم يهبك سوى الخيانه .. كفى يا قلبى .. كفى .. أرحم آهاتك ودمعاتك .. أعلم أنك لا تريد سوى أن تعرف لما ؟..
لما جرحك وكنت أنت من دواه ..لما ذبحك وكنت تظن نفسك هواه .. لما هدمك وكانت قصورك لا تبنى لسواه .. لما لما .. لما .. آآآه عليك يا قلبى .. كيف أداويك .. كيف أعيدك للحياه .. آلمتك يا قلبى وتألمت لك .. ظلمتك بحبى .. لا بل ظلمتك ببعدى عنك .. كيف أعيدك لى .. وأنا من أسكنتك يا مسكينى قاتلا .. قتلك بألف سكين .. بألف كذبه وألف وعد غادر.. قتلك لصدقك وطهرك وضعفك وحسن ظنك .. لما هذا .. لا أعلم .؟؟..
فقط تناسى يا قلبى .. فقاتلك طلب منك النسيان .. طلب أن يتوقف نزيف دمك .. وأن يتوقف دمعك وصراخك .. فهو لم يقسو عليك .. لم يفعل شيئا سوى أنه قتلك .. أغتال نبضاتك فقط .. هل هذا يستحق العتاب ؟..هل هذا يستحق الألم ؟.. هل هذا يستحق الآه المخنوقه داخلك ؟..
لا يا قلبى وألف لا .. كن كما أنت يا قلبى .. أطلق سراح صرخاتك .. أهتف بها بأعلى صوتك .. قل أنك مذبوح .. قل أنك مطعون .. قل انك تنزف ربما تجد من ينقذك .. ولكن كيف ولم يتبقى لك ما يستحق الأنقاذ .. فلقد ضاعت أحلامك .. أمالك ..نبضاتك .. لم يعد لديك ما يستحق الأنقاذ .. لم يتبقى منك سوى أشلاء قلب مطعون .. فدعنى يا قلبى أجمع ما تبقى لنا .. أدوايها بدمعى وجرحى الغائر .. ربما نقوى على النسيان .. دعنا نحاول سويا يا قلبى .. دعنا نقوى على الاحتمال .. تناسى حرجك .. أمسح دمعك .. قوى نبضك .. أنسى ما كان .. دعنا نحيا مرة آخرى بلا جرحا بلا ألم .. بلا ضعفا بلا وهن .. دعنا نستفيق .. دعنا نحلم أن نمضى بدربنا .. دعنا ننسى من أهاننا وذبحنا .. فلنحاول يا قلبى سويا أن نقوى على الآهات .. فقط دعنا نحاول يا قلبى .. دعنا نحاول ..
لما جرحك وكنت أنت من دواه ..لما ذبحك وكنت تظن نفسك هواه .. لما هدمك وكانت قصورك لا تبنى لسواه .. لما لما .. لما .. آآآه عليك يا قلبى .. كيف أداويك .. كيف أعيدك للحياه .. آلمتك يا قلبى وتألمت لك .. ظلمتك بحبى .. لا بل ظلمتك ببعدى عنك .. كيف أعيدك لى .. وأنا من أسكنتك يا مسكينى قاتلا .. قتلك بألف سكين .. بألف كذبه وألف وعد غادر.. قتلك لصدقك وطهرك وضعفك وحسن ظنك .. لما هذا .. لا أعلم .؟؟..
فقط تناسى يا قلبى .. فقاتلك طلب منك النسيان .. طلب أن يتوقف نزيف دمك .. وأن يتوقف دمعك وصراخك .. فهو لم يقسو عليك .. لم يفعل شيئا سوى أنه قتلك .. أغتال نبضاتك فقط .. هل هذا يستحق العتاب ؟..هل هذا يستحق الألم ؟.. هل هذا يستحق الآه المخنوقه داخلك ؟..
لا يا قلبى وألف لا .. كن كما أنت يا قلبى .. أطلق سراح صرخاتك .. أهتف بها بأعلى صوتك .. قل أنك مذبوح .. قل أنك مطعون .. قل انك تنزف ربما تجد من ينقذك .. ولكن كيف ولم يتبقى لك ما يستحق الأنقاذ .. فلقد ضاعت أحلامك .. أمالك ..نبضاتك .. لم يعد لديك ما يستحق الأنقاذ .. لم يتبقى منك سوى أشلاء قلب مطعون .. فدعنى يا قلبى أجمع ما تبقى لنا .. أدوايها بدمعى وجرحى الغائر .. ربما نقوى على النسيان .. دعنا نحاول سويا يا قلبى .. دعنا نقوى على الاحتمال .. تناسى حرجك .. أمسح دمعك .. قوى نبضك .. أنسى ما كان .. دعنا نحيا مرة آخرى بلا جرحا بلا ألم .. بلا ضعفا بلا وهن .. دعنا نستفيق .. دعنا نحلم أن نمضى بدربنا .. دعنا ننسى من أهاننا وذبحنا .. فلنحاول يا قلبى سويا أن نقوى على الآهات .. فقط دعنا نحاول يا قلبى .. دعنا نحاول ..
مات ذاك القلب يا حبيبتي ..القلب الذي حفظك من غدر الايام.....
القلب الذي صان هواكي في حضورك وغيابك...
القلب الذي خاف علي حبك اكثر من خوفه على نبضاته...القلب الذي اعطى لهواكي ايامه وكل احلامه كانت لكي...
مات هذا القلب يا عشيقتي ولكنه قبل ان يموت خط بدمائه رسالته الاخيره ووصيته الاخيره لكي فهل انتي مستعده لقراة وصية قلب ميت.....؟!!
قاتلتي الغاليه...
لااعلم لماذا قتلتيني بالفراق وقد اعطيتك كل نبضاتي واسكنتك ذاتي وتوجتك ملكه" على عرشي...
اي جبروت ذاك الذي انولد في قلبك وجعلكي تطلبي مني الفراق ...
لماذا .. وقد سلمتك ايامي وكنت رهن نظرة عينيكي
لماذا .. وقد أحببتك بكل جنوني .. وردد المحبون كلماتي لك ترانيم عشق...
لماذا .. و باي قوه استطعتي غرس خنجر فراقك في قلبي ..
اعلم انكي لن تستطيعي العيش بعدي .. فلقد اعتدتي على حبي وقلبي .. الذي قدم لكي ما لن يستطيع اي قلب ان يقدمه في حبك
كم من الايام عشتها أفكر في يوم فراقك .. لقد كنت اموت في اليوم الف الف مرة عندما اتخيل الفراق
سئمت التفكير عجزت عن التعبير .. لقد مت فيك .. واموت من اجلك .. وساموت عليكي.. سيبكيك قلبي حتى يموت .. لانه من بعدك اصبح يعشك الموت .. الموت الذي لن يحييه حتى يراك يوما لغيره
سامحك قلبي يا حبيبتي .. نعم يا حبيبتي .. بكل آلامه سامحك .. بعدد نبضاته سامحك .. نعم سامحك وهو الان يموت .. يجتر مرار وألم فراقك .. يشعر بحصرة والم .. ولكنه يخبرك بانه لن يعشق بعدك سوا الموت ..
قاتلتي الغاليه.....
قبل ان ارحل اريدك ان تعلمي اني احببتك بقدر لا تعرفيه واتحدى في عشقي لك كل المحبين فلقد احببتك بكل وجداني ... احببتك دون أنانية مني .. فلو ان حبي اناني لما قبلت فراقك وقلبي يتمزق عشقا متيما بيك .. .. نعم حبي كان اكبر من ان يوصف بكلام وأسمى من يكتب بقلم .. حبي ليس اناني يا قاتلتي .. قلبي قبل التضحية لاجلك .. وهو يعلم انه سيموت حتما من فراقك .. حاولت البعد عنك دون ان اشعرك ودون ان اجرح قلبك .. ولكن قلبي لم يستطع ولم يتحمل فراقك وكان كل يوم يتمزق شوقا لرؤياك .. وعندما قرر العودة .. كان من اجلك .. لكن لم تقدري حبي حتى في فراقك .. كنتي تارة تطلبي ان لا ابتعد واخرى تطلبي فراقي .. الم تشعري بقلبي .. فانا لم اعد قادر على احتمال الصدمات .. ان اردتي الفراق فراع قلبي .. انسحبي بصمت يا حبيبتي.. فلقد بقي قلبي علي حبك حتي وانتي تغرسي سكينك فيه وترحلي وتتركيني بين دمائي ودمعي وحبي لك فمن عرف الحب بالقدر الذي عرفته لا يستطيع الكراهيه..
لن اطلب منكي البكاء لانكي حتما ستفعلي..
ولن اطلب منك ان تذكريني لانني اعلم انكي ستقضي ايامك في ذكراي..
من منا لم تكن له ذكريات مازال يحتفظ بها
منها المُفرح ... منها المُحزن
منها المُضحك .... منها المُبكي
حتى قصص الحب التي عشناها
منها النااااجح ومنها الفاشل
منها الرااااااائع ... ومنها المُخزي
منها الحاااااااااالم ... ومنها الباااائس
منا مازال يحتفظ بقصة حُبه الأولى ...
ويبقيها سراً كونها أصبحت جُزءاً من الماضي...!
ولكن أتظنون أن هذا الماضي مازال يلاحقُكم حتى لحظة قراءتكم
لسطوري هذه ... كما يحدث معي أنا ,,,,,؟؟؟!!
كم منا يحاول الإختباء من هذا الماضي وكأنه شئ مُشين
أقدمت عليه عواطفنا رُغماً عنا ...
ولكنه في ذلك الوقت كان شعوراً حالماً رائعاً لانُريد
أن نصحوا منه...
أتمنى من الجميع التفاعل مع طرحي هذا ونثر بعضاً من هذه
المشاعر الدفينة لنستعيد أجمل الأحاسيس سوياً ...
ونتقاسم أرق العواطف
بعدها سانثر لكم ماعشته في الماضي
لكم كل الحب
صوت من القلب ينادي فهل من مجيب للنداء
صرح قلبي قد علا..حتى وصل إلى السماء
وقد ضاق بي صدرك..فما نهاية هذا الشقاء
وهل سأبقى أحب فيك ظلالا من النساء
وهل سأبقى أخدع نفسي من أجل حفنة ماء
وهل سأبقى أصرخ: هل من نهاية لهذا العناء
ثم ألقي باللوم على القدر..وليفعل بي ما يشاء
وهل سأبقى أساعد حبي في مصارعة الفناء
وهل سألقي بكل غالي من أجل حب البقاء
وهل ستأتي حبيبتي يوما ..لتعلن لي الوفاء
وهل سأرسم باللون جبلا يصرخ حتى البكاء
وهل سأرسم باللون شمسا ترسل فينا الرجاء
وهل سأرسم باللون شجرا مات من أجل الولاء
وهل سأرسم باللون قمرا يستر فينا الهباء
ومازال قلبي يصرخ: أين حبيبتي قبل أيام العداء
أين حبيبتي أيام يعمى الحب عن الثراء
أين حبيبتي أم سأبدأ أكتب فيها الرثاء
أين حبيبتي قبل أن كان قلبها للبيع أو الشراء
!وقد تعبت من الصرخ.. وما أقساه من نداء
نداء قلب
لـدي ما يكفـي من الكبريـاء لأدعـس على كـل من يدعـي الغـرور , فإيـاك يا من تلبـس قنـاع الغـرور والتواضـع وان تلعـب بملعـب كبريـائــي ولـن أقول إلا: تبـاً لـك يا ذلك اليـوم الذي لفـتَ نظـري الشامـخ إلى نظرهـم الذي مهمـا إعتلـى لن يصـل إلا أسفـل حذآئـي وأنا لسـت بكاتـب ولا ثرثـار وإنمـا أملك قلماً سليـط الحبر
ماذا تفعل إذا أحسست بالوحدة؟!!
هل تبكي؟!! أو هل تمضي اللحظات بسهولة جدا لا تفكر لمَ أنت وحدك؟
صعب جداً أن تجلس وأنت غير مبالي..
بل من المستحيل .. من يقل هذا فهو غير صادق في كلامه..
بل تفكر وتفكر .. وتذهب في عالم غير العالم الذي أنت فيه..
ويطغى على تفكيرك .. تساؤلات كثيره؟؟
لمَ أنا هكذا؟
لمَ كل من حولي ابتعدوا عني؟
لم لا يحبونني ولا يهتمون لأمري؟
ماذا فعلت؟
هل ثقتي بنفسي جعلتهم يبتعدون عني؟!!
بعدها دموعك تذرف من عينيك غصباً عنك؟ وأنت لا تشعر بها!
والهموم تكبر وتكبر .. واليأس قد طغى إلى قلبك..
نصيحة من اخ إلى أحبائه؟؟!!
إن أحسستم بالوحدة .. وأحسستم أن الكون من حولكم قد ضاق!
افتحوا القرآن واذكروا الله ..
وإن انتهيتم اجلسوا مع أنفسكم جلسة محاسبة..
استرجعوا الزمن إلى الوراء..
.. وتذكــروا ..
ماذا فعلتم بهذا وذاك؟
وإن لم تجدوا شيئاً لاتجعلهم يبتعدون عنكم..
انسوا الأمر فبالغد ستجدونهم بجانبكم..
من الصعب أن تشعر بالوحدة..
ولكن الأصعب أن تكون بالفعل أنت وحيد لا أهل ولا أحباب..
كان الحقيقة الوحيدة في حياتي
وكان أجمل وأعظم معنى لوجودي
ليت الزمن توقف هنـــــــا
ولكن مرت الأيام والليالي كالبرق
وجاءت الساعة
كان يوماً مشؤوماً
قاسياً وظالماً في عمري
كانت … مفاجأة القدر أن نفترق
كيف أنســـــــاه
وكلامه المعسول يرن كالجرس
في ذهني وأفكاري
وإسمه من نبضات قلبي
وصورته في زوايا تخيلاتي
تحرّك بي كل لحظة
أشواقي … وأشجاني
وها أنا اليوم
تلتهم الأيام عمري
ما زلت حتى اليوم
أكتب إسمه على شاطىء البحر
والموج يمسحه
إسمه مكتوب في جدران وشرايين قلبي
فمن يمسحه
عمري ضاع من أجله
غاب عني ورحل كالعاصفة
وبقيت أنا جثة بلا روح
أين ســــــــــــعادتي
هل كانت مجرّد وهم وسراب
ام طيشاً طفولياً عابراً
ام كانت حقيقة كاذبة
مرت كالسحاب في فصول حياتي
فكان هى الماء والهواء
كان الدنيا بغيره هباء
كان حب وعشق وانفاس الهواء
اذكره فى كل صبح ومساء
حبيبى من بوح الحنين
ارجوك لا تتركنى فى الالم حزين
الاشتراك في:
الرسائل (Atom)